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On ne nait pas parent, on le devient

    maman et son enfant dans les bras

    ll y a cette phrase bien connue (coucou Simone) qui peut être détournée et qui résume bien ce que j’ai pu ressentir en mettant au monde un, puis deux, enfants : « On ne nait pas parent, on le devient ».

    Un enfant nous tombe dans les bras (heureusement pas du ciel quand même!) et voilà c’est parti, yapluka ! Nous voilà responsable d’une autre vie. Au début, ma foi, les « missions » peuvent se résumer autour de principes assez clairs : donner à manger, câliner, changer, faire dormir,… Clairs, oui, mais faciles pour autant ? Euh… Allaitement ou biberon? Cododo ou non ? Couche jetables ou lavables ? Le laisser faire la sieste dans les bras ou le poser dans son lit ? La porter ou la mettre dans sa poussette pour faire les courses? Tu crois qu’il a assez chaud comme ça ? Mais pourquoi elle dort pas la nuiiiiiit ?!?! 😅

    Puis, le temps passe… et les missions s’étoffent ! De nouveaux défis se présentent aux portes des supers parents : youpie, il marche, elle parle, ils deviennent peu à peu plus autonomes…

    Il faut mettre des limites. Quoi ?! Mais pourquoi il hurle et se roule par terre quand je lui dit « non » ? Et pourquoi elle le fait quand même, en me regardant en plus?!

    Du vécu?

    Et puis, il y aura ses envies et… nos frustrations, ses colères… et les nôtres, ses peurs… et nos inquiétudes. Les moments où on a l’impression que malgré tout l’amour qu’on se porte, on n’est finalement pas fait pour vivre ensemble ! Si ?😅

    Heureusement, et bien sûr, il y a aussi tous les moments de rires et d’amusement partagés, les moments d’émotions où on regarde nos enfants grandir et évoluer, leurs apprentissages, leurs découvertes, leur joie de vivre communicative, la tendresse et l’amour qu’on se donne. Et j’en passe, et des meilleurs. Parce que les parents grandissent aussi 🙂

    Être parent : un sacré programme pour lequel on peut avoir besoin de se sentir soutenu, accompagné. Un rôle qui souvent nous tient fort à cœur, mais dans lequel on peut se sentir seul(e) ou démuni(e). Un temps fort de notre vie dans lequel on s’investit, cherchant la limite entre « en faire trop » et « ne pas faire assez ».

    Aujourd’hui, lorsqu’en tant que mère, je rencontre des situations plus difficiles, ce qui me semble important est de « garder un œil » sur ce qui se joue à l’intérieur de moi ET dans la relation. Avec quelques clés en main: non jugement (de moi, de l’autre), empathie (envers moi, envers l’autre) et prise de recul (est-ce si grave/si important?).

    Je vous l’accorde: parfois plus facile à dire qu’à faire, mais c’est un cheminement…

    A bientôt!